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"Envoyé spécial" du jeudi 8 mars 2018

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 120 min
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Article rédigé par franceinfo
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L’équipe d'"Envoyé spécial" nous entraîne dans ses aventures journalistiques, avec de l’investigation, des rencontres inédites, des face-à-face, des focus, du grand reportage, des portraits fouillés…

Au sommaire
- "L'exécuteur" : confessions d'un DRH. Directeur des ressources humaines pour des multinationales pendant vingt-deux ans, Didier Bille dit avoir congédié mille personnes. Pour la première fois, il décrit les méthodes redoutables utilisées pour mettre la pression aux employés.
- Tarnac : les vérités de Julien Coupat. Après "l'affaire Tarnac" et dix ans d’anonymat, Julien Coupat, accusé en 2008 d’être le chef d’une organisation terroriste internationale, accorde pour la première fois un long entretien filmé. 
- Fukushima : retour à la vie. A une dizaine de kilomètres de la centrale de Fukushima, Nahara a été évacuée pendant plus de cinq ans. Aujourd’hui, des habitants tentent d'y reprendre une vie normale, au milieu de milliers de tonnes de déchets radioactifs.

L’équipe d'"Envoyé spécial" nous entraîne dans ses aventures journalistiques, avec de l’investigation, des rencontres inédites, des face-à-face, des focus, du grand reportage, des portraits fouillés…

Au sommaire

"L'exécuteur" : confessions d'un DRH

Il s’appelle Didier Bille et, pendant vingt-deux ans, il a été directeur des ressources humaines pour des multinationales, dans les secteurs des télécommunications ou encore de l’industrie automobile. Aujourd’hui, il témoigne pour la première fois des redoutables méthodes qu’il a employées pour mettre la pression aux salariés et les licencier en quinze minutes sur un coin de bureau, parfois sans aucun motif.

Il a fait le calcul : dans toute sa carrière, il a congédié au total 1 000 personnes, un salarié tous les sept jours ! L’une de ses armes, c’est le "ranking forcé", une pratique en vogue dans de nombreuses entreprises selon lui. Elle consiste à mal noter des salariés pourtant irréprochables afin d'avoir un prétexte pour les licencier. Ce qu’il raconte sans détour, c’est un monde de l’entreprise sans foi ni loi, où le salarié est broyé. Un témoignage édifiant sur la brutalité du métier de DRH.

Un reportage de Virginie Vilar et Laura Aguirre de Carcer.

Tarnac : les vérités de Julien Coupat

Après dix ans d’anonymat, c’est la première fois qu’il accorde un long entretien filmé et qu’il accepte de montrer son visage. Jusqu’alors, on ne le connaissait qu’à travers une photo de mauvaise qualité : Julien Coupat, 43 ans, accusé en 2008 d’être le chef d’une organisation terroriste internationale, revient sur toutes les zones d'ombre de ce que les médias ont appelé "l’affaire de Tarnac".

Le 11 novembre 2008, devant les caméras de télévision, 150 policiers cagoulés débarquent à Tarnac, petit village de Corrèze de 300 habitants, à la suite d'une vague de sabotages de lignes TGV. Neuf personnes sont mises en examen pour "association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes". Les autorités annoncent avoir neutralisé le chef d'une organisation terroriste internationale dénommée "Cellule invisible", Julien Coupat. L'affaire s'est largement dégonflée. Après dix ans de procédure, la cour de cassation a fini par abandonner la qualification de terrorisme et Julien Coupat sera jugé la semaine prochaine pour "dégradation".

L'affaire Coupat est-elle l'un des plus grands fiascos de l'antiterrorisme français ? Procès-verbaux truffés d'erreurs, accusation de faux, témoignage truqué : à quelques jours du procès, qui doit s’ouvrir le 13 mars, "Envoyé spécial" révèle comment cette enquête ultra-médiatique a très vite dérapé et, à l’aide de documents inédits, comment les services secrets français et étrangers qui traquaient Julien Coupat de longue date, auraient fabriqué un présumé chef terroriste. 

Une enquête de Tristan Waleckx, Matthieu Rénier et Olivier Broutin.  

Fukushima : retour à la vie

La vie peut-elle reprendre sur le site d’une des plus grandes catastrophes nucléaires de l’histoire ? Sept ans après, "Envoyé spécial" s’est rendu à Naraha, une petite ville à une dizaine de kilomètres de la centrale de Fukushima. Ravagée par le tsunami de mars 2011, enveloppée par le nuage radioactif et totalement évacuée de ses 8 000 habitants pendant plus de cinq ans, Naraha est la première des "cités interdites" de Fukushima à rouvrir ses portes.

Plusieurs centaines d'habitants tentent d'y reprendre une vie normale, au milieu de milliers de tonnes de déchets radioactifs. Peu à peu, des familles entières reviennent mais la ville semble encore bien vide. Un groupe de grands-mères a décidé de repeupler la ville de poupées multicolores, de taille humaine, "pour se sentir moins seules".

Un reportage de Pierre Monégier, David Da Meda, Emmanuel Lejeune.  

La rédaction d'"Envoyé spécial" vous invite à commenter l'émission sur sa page Facebook ou sur Twitter avec le hashtag #EnvoyéSpécial.

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