Cet article date de plus d'un an.

Pouvoir d’achat : “les travailleurs veulent s’exprimer sur le travail, ouvrir des sujets sur ces questions”, affirme Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 13min
"Les travailleurs veulent s’exprimer sur le travail, ouvrir des sujets sur ces questions”, affirme Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT
Pouvoir d’achat : “les travailleurs veulent s’exprimer sur le travail, ouvrir des sujets sur ces questions”, affirme Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT "Les travailleurs veulent s’exprimer sur le travail, ouvrir des sujets sur ces questions”, affirme Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - S.Chironi, G.Bornstein
France Télévisions
Le 19/20 info reçoit Marylise Léon, nouvelle secrétaire générale de la CFDT, ce mercredi 13 septembre. Elle vient notamment parler de l’actualité politique et sociale.

Interrogée sur la décision des contrôleurs aériens de ne pas faire grève pendant les Jeux olympiques de 2024, Marylise Léon confirme qu’il “faut prendre l’exemple de l’ouverture du dialogue et de la négociation”. “C’est très bien d’avoir pu anticiper les Jeux olympiques”, précise-t-elle. “Tout dépend du contenu de l’accord. Ils ont obtenu ce qu’ils attendaient, cela fait partie du principe de la négociation, ce sont eux qui définissent la contrepartie. Il faut pouvoir anticiper, c’est extrêmement important (…) c’est un syndicalisme responsable. Chaque partie doit respecter les engagements”, avance la secrétaire générale de la CFDT.  

Enjeu du pouvoir d’achat  

Interrogée sur une conférence sociale sur les bas-salaires, la nouvelle secrétaire générale de la CFDT, avoue qu’elle est preneuse. “Charge à nous de prendre la main et dire ce que nous attendons de cette conférence sociale, comme la façon dont les travailleurs et les travailleuses de la deuxième ligne puissent être dignement reconnus. Puis, il y a l’enjeu du pouvoir d’achat des fonctionnaires (…) cela me semble important d’ouvrir la discussion”, poursuit Marylise Léon. Plus généralement, la période actuelle est moins défavorable après la séquence des retraites. “Il n’y a pas un moment pour les employeurs ou pour les travailleurs. Depuis l’année 2023, ils veulent s’exprimer sur le travail (…) ouvrir des sujets sur ces questions sur lesquelles les travailleurs nous attendent”, conclut-elle.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.