Colère des agriculteurs : des revendications qui pourraient coûter cher à l'État, qui veut réduire ses dépenses

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Colère des agriculteurs : des revendications qui pourraient coûter cher à l'État, alors qu'il cherche à réduire ses dépenses
Article rédigé par France 2 - D.Boéri, P.Caron, A.Plu
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Pour sortir de la crise, les agriculteurs attendent des mesures qui pourraient représenter plusieurs centaines de millions d'euros dans le budget de l'État, au moment où le ministre de l'Économie cherche à réduire les dépenses.

La colère et les revendications des agriculteurs pourraient peser lourd dans le budget de l'État : plusieurs centaines de millions d'euros, alors que les finances publiques plongent déjà dans le rouge. Fin 2023, le déficit de l'État s'est creusé, estimé à -173,3 milliards d'euros. Des rentrées fiscales décevantes avec le ralentissement de l'activité sont en cause. Il y a 4,4 milliards d'euros de recettes en moins pour l'impôt sur les sociétés. Pour l'impôt sur le revenu, c'est 1,4 milliard d'euros de moins dans les caisses de l'État, tout comme pour la TVA.

12 milliards d'euros d'économies promis cette année

Répondre aux revendications des agriculteurs compliquerait nettement l'équation budgétaire. Le gouvernement promettait de trouver cette année 12 milliards d'euros d'économies. Dans tous les cas, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire devra revoir sa copie budgétaire s'il veut tenir l'objectif affiché par le président de la République de ramener le déficit public en dessous de la barre des 3% d'ici la fin du quinquennat.

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