Consommation : en France, des cantines solidaires contre le gaspillage
Ce sont les restes appétissants de la cantine : carottes râpées, épinards… À Saint-André de Cubzac (Gironde), tout le monde peut se servir dans le frigo partagé. À la fin des repas à la cantine, les restes sont mis en bocaux. Cette idée anti-gaspillage a germé il y a quatre ans dans la tête de Laurence Pérou, adjointe à la mairie. Le dispositif a été adopté dans toutes les écoles de la commune, et sert beaucoup aux habitants précaires.
Des applications pour éviter de gâcher la nourriture
Des initiatives similaires existent : "À Congrier (Mayenne), tout ce qui est resté dans les gamelles de la cantine est apporté au café-épicerie du village. Thomas, le patron, le revend entre 1 et 2 euros la portion", explique Valérie Heurtel sur le plateau du 13 Heures. Dans le Var, deux jeunes femmes luttent contre le gaspillage à la source avec l’Économe, leur petite conserverie mobile : "Elles récupèrent les fruits abimés, des légumes avec des petits défauts mais qui sont encore bons. Elles en font des conserves, des purées, des confitures." Des applications sur smartphone existent aussi pour éviter le gaspillage chez soi, comme Check Food et Frigo Magic.
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