Cet article date de plus d'un an.

Agriculture : l’obligation de favoriser la culture française de fruits et légumes

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Agriculture : l’obligation de favoriser la culture française de fruits et légumes
Article rédigé par France 2 - G.de Florival, B.Briffaut, V.Lucas, E.Brouillard, A.Bouville, S.Gravelaine
France Télévisions
En plein Salon de l’agriculture, le gouvernement a détaillé, mercredi 1er mars, un plan pour augmenter la part de produits cultivés sur notre sol. Pour l’instant, les maraîchers français ne fournissent que 40 % des fruits et 60 % des légumes consommés.

Des fruits et légumes français érigés en monuments au salon de l’agriculture. On y trouve des pommes normandes, des pommes de terre de Loire-Atlantique, ainsi que des bananes de Martinique. Au quotidien, les consommateurs essaient de privilégier ces productions locales. “On essaie au maximum [de consommer] en circuit court”, dit un homme. Ces produits semblent plébiscités, pourtant, la moitié des produits agricoles que nous consommons proviennent de l’étranger. “Dans les grandes surfaces, on a aussi tous les fruits et légumes étrangers parce qu’il y en a toute l’année. Malheureusement les gens achètent, mais c’est que si on a envie de faire attention et de prendre par saison, il vaut mieux rester chez les viticulteurs du coin”, relève une femme.

Pérenniser les exploitations françaises

La concurrence étrangère, moins chère, fait mouche notamment en période d’inflation. “La France n’est pas sous cloche. On a besoin d’être protégés par rapport à ces pommes d’importation qui envahissent le marché et qui nous empêchent de vendre nos propres fruits”, explique Nicolas Richier, producteur de pommes. Pour accroître la production française, il faut pérenniser les exploitations. En 20 ans, les surfaces agricoles de légumes ont diminué de 10 % et de 7 % pour les fruits. Pour être moins dépendant, le gouvernement a déployé un plan d’aide, mercredi 1er mars, de 200 millions d’euros.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.