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Etats-Unis : la Nouvelle-Orléans, lieu de naissance de Louis Amstrong, reste une féconde terre du jazz

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Nouvelle-Orléans : la terre du jazz
Article rédigé par France 2 - C.Guttin, A.Filippi, Z.Boughzou
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Mercredi 1er mars, le JT de 13 Heures poursuit son feuilleton sur La Nouvelle-Orléans. Cette ville, la plus française des États-Unis, brille pour sa musique et notamment son jazz.

À chaque coin de rue à La Nouvelle-Orléans (États-Unis), il y a un petit air de concert en plein air. Ici, les musiciens semblent tous inspirés par le même frémissement, celui du jazz. Lieu de naissance de Louis Armstrong et berceau de ce courant musical où il est célébré partout. Il y a six ans, Mahmoud Chouki, Marocain, a débarqué avec sa guitare et son oud. Ce qui devait être un simple voyage touristique s’est transformé en une histoire d’amour avec la ville. “La première chose que j’ai faite en arrivant est de venir ici, à Frenchmen Street, où il y a des clubs de jazz, de la musique de partout”, se remémore-t-il.

Le jazz y apparaît dans les années 1910

Aujourd’hui, c’est la consécration pour le compositeur. Mahmoud enregistre son propre album dans le musée du jazz. Un disque aux influences diverses entre la musique orientale et les sons jazz de La Nouvelle-Orléans. Mais s’installer dans la ville, c’est aussi marcher dans les pas des plus grands artistes du genre. Armstrong a joué ses premières notes et fait ses premiers pas dans les quartiers pauvres, avant de devenir un trompettiste de légende. Sa voix rocailleuse et son jeu ont contribué à l’essor du genre musical.

Né des tambours et des percussions des esclaves, le jazz apparaît dans les années 10 à La Nouvelle-Orléans, avant d’exploser dans tout le pays une décennie plus tard. Aujourd’hui, toutes les générations se mêlent pour écouter bassistes, pianistes ou saxophonistes à la nuit tombée sur Frenchmen Street. Une chose est sûre, là-bas, le jazz est loin d'être mort.

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