Cet article date de plus de dix ans.

Municipales : on vous a parlé d'eux, voici leurs résultats

Tout au long de la campagne électorale, francetv info a rencontré des candidats aux élections municipales, célèbres ou non. Voici leurs résultats, à l'issue du premier tour.

Article rédigé par Violaine Jaussent
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 6min
La candidate du Front national à Tarascon (Bouches-du-Rhône), Valérie Laupies, sort de l'isoloir, le 23 mars 2014. Elle est arrivée en tête du premier tour. (BERTRAND LANGLOIS / AFP)

Georges Tron, ex-secrétaire d'Etat de Nicolas Sarkozy, Etienne Bousquet-Cassagne, jeune candidat FN dans le fief de Jérôme Cahuzac, Arnaud de Courson, l'homme qui rêvait de faire chuter la maison Balkany, et d'autres encore... Francetv info les a suivis pendant leur campagne pour les élections municipales. Ont-il réussi leur pari ?

En direct : l’analyse des résultats des municipales

Ceux qui triomphent

Georges Tron, ex-secrétaire d'Etat de Nicolas Sarkozy. Candidat à un quatrième mandat, le maire sortant (UMP) de Draveil (Essonne) avait face à lui cinq listes, quatre de gauche et une sans étiquette. Quatre mois après son non-lieu dans une affaire de viols, et une campagne menée dans une ambiance délétère, Georges Tron parvient finalement à se faire réélire dès le premier tour, avec 57,1% des voix.

Coups bas et tracts anonymes, la haine en campagne dans le fief de Georges Tron

Louis-Pascal Lebargy, maire et directeur d'école. Directeur depuis 20 ans d'une école élémentaire de huit classes à Villeneuve-d'Ascq (Nord), tout près de Lille, Louis-Pascal Lebargy porte aussi, depuis 13 ans, la casquette de maire de Bauvin. Finalement, il était seul à se représenter aux élections municipales dans ce village d'environ 5 200 habitants, situé à une trentaine de kilomètres de son école. Il est donc logiquement réélu dès le premier tour.

Pour être maire et directeur d'école, il faut être "maso et passionné"

Il y avait aussi l'animateur du "Juste Prix", Vincent Lagaf', qui a décidé de s'engager sur la liste sans étiquette "Vivre Ensemble" à Cavalaire-sur-Mer (Var), sa ville. Pari gagnant : Philippe Leonelli, la tête de liste, remporte l'élection dès le premier tour avec 63,29% des voix.

Elle était en retrait de BFMTV pour faire campagne : Fanny Agostini, miss météo de la chaîne, a pu reprendre l'antenne lundi. La liste PS du maire sortant sur laquelle elle est en sixième position à La Bourboule (Puy-de-Dôme) obtient 53,82% des voix. Eric Brut est donc réélu dès le premier tour.

Ceux pour qui le suspense demeure

Etienne Bousquet-Cassagne, jeune candidat FN dans le fief de Cahuzac. Grisé par ses bons scores à la législative partielle de l'été 2013, le parti de Marine Le Pen souhaitait transformer l'essai à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), le fief de l'ancien ministre du Budget, retiré de la politique à la suite de son mensonge sur un compte détenu en Suisse. C'est réussi : il arrive en deuxième position. Et avec 26,01% des voix, il talonne le maire sortant à la tête d'une liste PS, PC, PRG, EELV et candidat à sa propre succession (28,65%).

> Le FN peut-il l'emporter dans le fief de Cahuzac ?

Valérie Laupies, l'instit' frontiste. Directrice d'une école primaire, issue d'une famille socialiste, passée par le MRC de Jean-Pierre Chevènement, Valérie Laupies, s'est présentée sous les couleurs du Rassemblement Bleu Marine à Tarascon (Bouches-du-Rhône), un bourg provençal de 13 000 habitants entre Arles et Avignon. Cette quadragénaire, pur produit de la dédiabolisation du FN, arrive en tête (39,24%) et montre que la stratégie du parti de Marine Le Pen est payante.

A Tarascon, l'instit' qui peut faire gagner le FN

Jacques Salvator, maire d'Aubervilliers, opéré d'une tumeur au cerveau. L'édile a été opéré le 2 janvier et son opération chirurgicale est assortie d'une chimiothérapie de quatre mois. Une semaine sur deux, Jacques Salvator, qui s'est représenté à la mairie d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), a donc fait campagne depuis le lit d'un hôpital parisien. Il parvient finalement à se qualifier pour le second tour avec 32,13% des voix, juste derrière le candidat du Front de gauche (32,90%), mais loin devant le candidat UDI-UMP (12,29%).

Entre son lit d'hôpital et le terrain, la campagne en pointillé du maire d'Aubervilliers

Gérard et Patrick Deguise, deux frères pour une mairie. Un duel fratricide aux élections municipales : c'est ce qui se passe à Noyon (Oise), où Gérard Deguise, ancien premier adjoint (UMP) tente de chasser Patrick Deguise (PS) de la mairie. A l'issue du premier tour, le maire sortant est en tête (37,84%), mais son grand frère n'est pas loin derrière (33,84%). Tous deux seront départagés par le candidat du FN, Michel Guiniot, qui avec 28,32% des voix, s'impose dans une triangulaire.

A Noyon, deux frères se déchirent pour la mairie

Ceux qui ont pris une claque

Arnaud de Courson, l'homme qui s'est attaqué à la maison Balkany. A 49 ans, ce candidat divers droite est parti au combat contre le maire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Et espérait une "surprise". Il rate son objectif : Patrick Balkany, le maire sortant, est réélu dès le premier tour pour un cinquième mandat, avec 51,57% des voix. Arnaud de Courson, lui, obtient 32,37% des suffrages.

> Arnaud de Courson, l'homme qui rêve de faire chuter la maison Balkany

Geoffrey Carvalhinho, jeune loup de la politique. Tout juste âgé de 24 ans, fan de Nicolas Sarkozy, le candidat UMP s'est présenté aux municipales à Pantin (Seine-Saint-Denis) face à Bertrand Kern, maire socialiste de 52 ans et candidat à sa propre succession. Mais Geoffrey Carvalhinho n'a pas réussi son pari : Bertrand Kern est réélu dès le premier tour, avec 50,54% des voix. La ville, réputée imprenable par la droite, reste dans le giron du PS.

Les jeunes loups sont de sortie

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.