Pornographie : les ravages des vidéos intimes postées en ligne
Le monde de Kate Spencer, une Américaine, a basculé en mai 2020. Un jour, des amis lui apprennent qu’un garçon avec qui elle avait eu des relations dans sa jeunesse a posté deux vidéos intimes d’eux sur un site porno. Les vidéos de leurs ébats, le fameux Gage les a postées via son compte PornHub, en 2010, en accès libre. Kate Spencer reprend immédiatement contact avec l’homme qu’elle a perdu de vue. Les vidéos sont supprimées, mais c’est trop tard. En 10 ans, ces vidéos en libre accès se sont répandues partout sur Internet.
Un syndrome de stress post-traumatique
Au total, Kate Spencer a dénombré 45 sites Internet. Elle a également compté jusqu’à cinq millions de vues. "Cela affecte toutes vos relations, amicales, familiales, amoureuses, toutes", déplore-t-elle. Elle ajoute : "Si je veux rencontrer quelqu’un de nouveau un jour, comment je serai capable de lui faire confiance. Ces sites pornos ont ruiné ma vie." Face à l’épreuve, le mariage de Kate Spencer n’a pas tenu. Les psychiatres lui ont diagnostiqué un syndrome de stress post-traumatique.
Parmi nos sources
Retrouvez nosSources avec l'intégrale du document de Cash Investigation.
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