Antilles : la crise se poursuit
Aux Antilles, c’est toujours l’impasse dans le conflit qui mêle crise sanitaire et crise sociale. En Martinique, l’appel des syndicats à lever les barrages n’a pas été entendu.
En Guadeloupe, des voitures défilent dans une station essence sans même s’arrêter, mercredi 24 novembre. Leurs conducteurs ont bien tenté leur chance, mais, ici, il n’y a plus d’essence. Les stations peinent à être approvisionnées et quand il reste du carburant, il est rationné à 20 litres par véhicule. Sur l'île, acheminer de l’essence ou même des denrées est devenu une mission presque impossible, en raison des barrages.
"On a peur de ne pas être approvisionnés"
Alors, dans une supérette, les rayons ne restent pas longtemps achalandés. "Aujourd’hui, on fait des courses un peu rapidement, parce qu’on a peur de ne pas être approvisionnés", commente une Guadeloupéenne. En Martinique, également, la détermination des manifestants ne semble pas faiblir. Alors que sur cette île l’intersyndicale avait appelé à la levée des barrages, les murailles de fortune étaient encore en place mercredi matin.
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