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Routes : les nids de poule coûtent cher en réparation et en indemnisation

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Routes : les nids de poule coûtent cher en réparation et en indemnisation
Article rédigé par France 2 - E. Bonnasse, J. Desrousseaux, Y. Madec, R. Asencio, J. Weyl, P. Caron, D. Fossard. A. Lo Cascio, S. Dauba, A. Lus, N. Sadok, B. Comte
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En France, près d’un tiers des accidents mortels sur la route sont dus à un problème de voirie. Les autorités en étant les propriétaires, ce sont elles, ou leurs assureurs, qui doivent dédommager les accidentés, et cela revient très cher.

À vélo, en scooter, à trottinette ou en voiture, il est parfois difficile d'éviter les trous, qui sont la cause de nombreux accidents. À Montpellier (Hérault), une route est réputée pour son revêtement dangereux, glissant lorsqu'il pleut. Un motard chevronné y a perdu le contrôle de son deux-roues. "Le pavé était comme de la glace. Même ceux qui se sont arrêtés pour m'aider à relever ma moto tombaient à pied", explique-t-il. Il se blesse légèrement au poignet, mais abîme surtout son véhicule.

Deux millions d’euros d’indemnités en 2022 à Paris

Le coût des réparations, 1 500 euros, est remboursé à moitié par la mairie. Dans un courrier, elle reconnaît être la principale responsable de l’accident. En France, 30 % des accidents mortels sur la route sont dus à un problème de voirie, à des chaussées déformées ou à des défauts de signalisation. Les propriétaires des routes sont les communes, l’État ou les départements, qui doivent en assurer la sécurité. À Paris, la facture des indemnisations est particulièrement élevée, deux millions d’euros en 2022, car la capitale est son propre assureur. La mairie affirme avoir doublé le budget de l’entretien des voies en quatre ans. 

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