Pic de chaleur : les habitudes de consommation modifiées
À midi, lundi 2 octobre, il faisait déjà chaud à Bordeaux (Gironde). Un primeur installe en rayon des courges Butternut et des choux-fleurs. Ces légumes de saison, il ne les vendra sûrement pas. "Tant qu’il fait chaud, on ne vendra pas les produits d’automne", assure-t-il. Ici, les clients restent effectivement sur une consommation estivale. "C’est encore les couleurs de l’été. Peut-être que ça sera maintenant les nouvelles couleurs de l’automne", estime une femme.
Des températures en baisse
Pour les producteurs, cela peut poser problème. À Nantes (Loire-Atlantique), un maraîcher craint de se retrouver avec des stocks d’invendus. "Avec ce temps-là, vendre des produits d’automne, c’est très compliqué", indique Romain Badonneau, producteur et vendeur de fruits et légumes, qui précise que "personne n’a envie de manger du chou-fleur". Les légumes d’été restent bon marché et savoureux. Les clients en profitent dans leurs assiettes. Les températures devraient baisser à partir de mardi.
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