Alimentation : pots de miel, vers des étiquettes plus précises ?
Le miel est l’aliment le plus simple qui soit, mais aussi le plus trafiqué. L’origine d’un miel est bien souvent un mystère. 30% du miel que nous mangeons est importé. Jusqu’en 2020, il existait des miels originaires ou non-originaires de l’UE. Il est difficile de faire plus flou. Aujourd’hui, le nom des pays est obligatoire sur les étiquettes, et plus seulement les abréviations. Demain peut-être, un assemblage de miel devra mentionner le pourcentage utilisé.
Une signature
Les consommateurs et les apiculteurs ont tout à y gagner. Gérard Bernheim n’est pas contre un peu plus de transparence. "Ça peut ramener des gens vers du miel pur. Parce qu’aujourd’hui, les gens sont très sensibles aux origines", indique cet apiculteur de Seine-et-Marne qui récolte 600 kilos de miel par an. Pour lui, une étiquette se doit d’être une signature. Près de la moitié des importations européennes seraient frauduleuses. Les ONG réclament plus de contrôle et de vrais tests sur les miels.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.