Violences contre les LGBT+ : "L'éducation est le nerf de la guerre", explique Julia Torlet, présidente de SOS homophobie
Dans la lignée du rapport de l'agence des droits fondamentaux de l'Union européenne, celui de SOS homophobie, qui doit paraître jeudi 16 mai, alerte sur l'augmentation des violences à l'encontre des personnes LGBT+. Parmi elles, "la violence physique, des guets-apens à l'encontre d'hommes gays ou supposés gays. Il y a aussi depuis ces derniers mois (…) la présence de la transphobie et d'actes transphobes de plus en plus fréquents et de plus en plus violents", décrit Julia Torlet, présidente et porte-parole de SOS homophobie, mercredi dans le 11/13 info.
L'éducation sexuelle et affective "discréditée"
Présent lui aussi sur le plateau du 11/13 info, Thomas Vampouille, directeur de la rédaction de Têtu, "constate à peu près depuis 10 ans une homogénéisation de l'homophobie à travers le monde", et un harcèlement scolaire en hausse. Pour Julia Torlet, "l'éducation est le nerf de la guerre. La plupart du temps, les discriminations s'appuient sur une forme d'incompréhension et de rejet". La présidente de SOS homophobie dénonce "un grand mouvement qui vise à discréditer l'éducation sur les questions d'orientation amoureuse, sexuelle et d'identité de genre, voire à l'empêcher". Thomas Vampouille abonde : "Le lobby réactionnaire est de plus en plus vocal et diffuse de fausses informations dans la population. (…) Ça fait des années qu'on est paralysés face aux conservateurs."
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