Deuil périnatal : un sujet "très tabou dans notre société", estime Lolita Chammah, auteure de "J'ai regardé la nuit tomber"

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Deuil périnatal : un sujet "très tabou dans notre société", estime Lolita Chammah, auteure de "J'ai regardé la nuit tomber"
Deuil périnatal : un sujet "très tabou dans notre société", estime Lolita Chammah, auteure de "J'ai regardé la nuit tomber" Deuil périnatal : un sujet "très tabou dans notre société", estime Lolita Chammah, auteure de "J'ai regardé la nuit tomber" (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - C. Gascard
France Télévisions
"J'ai regardé la nuit tomber" est le premier livre de la comédienne Lolita Chammah, dans lequel elle revient sur la mort de son fils à l'âge de 12 jours. Invitée du 11/13 info, mercredi 15 avril, elle revient sur le tabou du deuil périnatal.

La comédienne Lolita Chammah publie son premier livre intitulé J'ai regardé la nuit tomber (éditions Stock). L'actrice s'est fait connaître au cinéma en 1988 dans Une affaire de femmes de Claude Chabrol, où elle jouait, encore petite fille, aux côtés de sa mère Isabelle Huppert.

Dans J'ai regardé la nuit tomber, Lolita Chammah raconte sa propre histoire intime, celle de la mort de son fils à l'âge de 12 jours, en mettant en lumière le tabou autour du deuil périnatal. "Avoir écrit ce livre ne m'a pas soigné, mais m'a consolé. Je crois que je l'ai fait pour moi, mais aussi beaucoup pour les autres, pour ceux qui n'ont pas les mots, et avec l'idée d'écrire un livre sur la vie tragique, mais sur la vie", explique-t-elle dans le 11/13 info.

Le fait d'en parler, "libérateur pour les autres"

Au début de son livre, Lolita Chammah écrit que le fait de raconter son deuil périnatal est "presque un acte politique". "Il m'a semblé essentiel de mettre des mots sur cet événement tragique qui a traversé ma vie et qui, pour moi, est très tabou dans notre société. C'est pour ça que, très vite, j'écris que c'est un acte politique, parce que j'ai eu l'impression que ça allait être, d'une certaine façon, libérateur pour les autres d'en parler", se rappelle-t-elle.

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