Émeutes en Nouvelle-Calédonie : "On ne résout jamais des problèmes politiques par des réponses sécuritaires", affirme Mélanie Vogel, sénatrice représentante des Français établis hors de France
Face aux émeutes en Nouvelle-Calédonie, quelle est la réponse à apporter ? Pour Mélanie Vogel, sénatrice représentante des Français établis hors de France, "ce qu’il faut se poser comme question, c’est qu’est-ce qui a le plus de chance de rétablir le calme ? Est-ce que c’est le fait que la France déclare l’état d’urgence, ou le fait que le gouvernement se remette dans une position (…) qui permet d’établir la confiance sur place, de montrer des gages sur le fait qu’on ne va pas essayer d’imposer de nouvelles solutions ?" Selon elle, qui craignait déjà des violences au moment du vote de la loi constitutionnelle, "on ne résout jamais des problèmes politiques par des réponses sécuritaires".
Des discussions entre indépendantistes et anti-indépendantistes
Selon Nicolas Metzdorf, rapporteur de la loi constitutionnelle sur la Nouvelle-Calédonie, l’état d’urgence a été demandé par les élus calédoniens de la majorité. Pour lui, les aspects sécuritaires et politiques "sont deux choses qui doivent être poussées en même temps." Il indique que des discussions doivent avoir lieu fin mai pour trouver un accord entre indépendantistes et anti-indépendantistes. "Bien sûr qu’on peut trouver des solutions, mais il faut un cadre de négociations qui permette de rétablir la confiance. Il n’est pas trop tard", conclut Mélanie Vogel.
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