Procès : mort violente d’un chauffeur de bus, sa veuve fait face aux accusés
Le portrait de son mari dans les bras, Véronique Monguillot arrive à la Cour d’assises le matin du vendredi 15 septembre pour assister au procès qu’elle attend depuis trois ans. Elle salue les membres du comité de soutien. Le 5 juillet 2020, Philippe Monguillot est au volant de son bus. Une altercation éclate avec des jeunes passagers qui portent mal leur de masques. Certains n’ont pas de titres de transports. Philippe Monguillot est laissé pour mort sur trottoir. Deux hommes sont rapidement interpellés, déjà condamnés pour violences. 8 000 personnes défilent à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques).
Les accusés encourent la perpétuité
Au cœur des débats : le déroulé précis des événements. Pour la défense, le premier coup a été porté par le chauffeur lui-même. L’avocat de la famille parle d’un déferlement de violence injustifiée. Face à la famille de la victime, les deux principaux accusés ont exprimé leurs regrets. Ils encourent la réclusion criminelle à perpétuité.
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