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Crazy Horse : dans les coulisses du sulfureux cabaret

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Durée de la vidéo : 5 min
Crazy Horse : dans les coulisses du sulfureux cabaret
Article rédigé par France 2 - S. Bernuchon, Y. Moine, R. Terregrossa, S. Gorgues, F. Maria, S. Ripaud, A. Etienne
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Le week-end des Journées du patrimoine débutera samedi 16 septembre. Comme souvent, plusieurs lieux insolites invitent le grand public dans ses coulisses. Illustration cette année avec le Crazy Horse, l’emblématique cabaret parisien.

Sexy, sans aucun doute. Esthétique pour les uns, scandaleux pour les autres. Depuis 65 ans, le spectacle attire les curieux. Femmes objets ou femmes libérées, selon les points de vue. Derrière les paillettes, voici l’histoire d’un saloon, devenu célèbre grâce à des ambassadrices de charme qui continuent encore de décoiffer. Le Crazy Horse est culte. À ses débuts, dans ces caves parisiennes, c’est un saloon que le fondateur Alain Bernardin a créé, comme en témoignent les archives du lieu.

Connu grâce à Lova Moor

Parmi les artistes qui font leurs premiers pas sur scène, Raymond Devos ou encore Charles Aznavour. Mais peu à peu, les femmes peu vêtues leur volent la vedette, avec parfois des satyres politiques, comme un numéro se moquant d’Hitler, scandale à l’époque. Avec la vague du pop art, le fondateur trouve sa signature. De la lumière pour habiller sa vision très personnelle des femmes. À partir de 1968, le nu intégral est légalisé, certaines danseuses vont alors devenir des stars du petit écran. Dans ces années-là, le cabaret va être connu de tous, grâce au drôle de nom de l’une de ses drôles de dames, femme du fondateur : Lova Moor. 

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