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Energie : l'Europe peut-elle se passer du gaz russe, qu'elle continue d'importer malgré la guerre en Ukraine ?

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Energie : peut-on se passer du gaz russe ?
Article rédigé par France 2 - P.-L. Monnier, A. Bouville, P. Miette
France Télévisions
Alors que les tensions énergétiques devraient se poursuivre l'hiver prochain, 15% du gaz importé dans l'Union européenne en 2023 provient encore de la Russie.

Malgré la guerre qui ravage l’Ukraine, et les sanctions prises par l'Union européenne contre la Russie, les Etats membres continuent de s'approvisionner en gaz naturel auprès de cette même Russie. Une manne financière pour Moscou.

Avant l'offensive de février 2022, 45% du gaz européen était russe. Cette proportion a fortement baissé, mais reste de 15% aujourd’hui. Si le gazoduc Nord Stream est à l'arrêt, le gaz russe arrive encore en Europe via un gazoduc qui passe par la Turquie et un autre qui traverse l’Ukraine en guerre jusqu’en Slovaquie, pour approvisionner notamment l’Autriche et la Hongrie.

Les importations de gaz liquéfié russe baissent en France

La Russie fournit aussi aux pays européens du gaz naturel liquéfié (GNL), depuis un champ gazier en Sibérie. Cette source d'approvisionnement a pris une importance croissante avec la crise énergétique. Les importations françaises de ce GNL ont baissé de 13% depuis le début de la guerre, au profit d'autres sources, mais elles ont plus que doublé en Espagne et en Belgique. L'Union européenne a pourtant toujours comme objectif de ne plus importer de gaz russe en 2027.

Parmi nos sources

Global Witness (en anglais)

Thierry Bros

Céline Antonin

Le Monde

Liste non exhaustive

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