Cet article date de plus d'un an.

Violences après la mort de Nahel : quelle indemnisation pour les commerçants ?

Publié
Durée de la vidéo : 2 min
Violences après la mort de Nahel : quelle indemnisation pour les commerçants ?
Article rédigé par France 3 - M. Damoy, A. Portes, C. Cormery, France 3 Dijon, E. Revidon
France Télévisions
France 3
L’heure des comptes a sonné pour les commerçants victimes des pilleurs. Ils tentent désormais de se faire indemniser. Une démarche qui n’est pas toujours aisée.

Rester ouvert coûte que coûte… Ouahmed Hami, un buraliste parisien, refuse de fermer sa boutique, pillée le 28 juin dernier. "On essaye de travailler du mieux qu’on peut avec le peu de stock qui nous reste", assure-t-il. Selon ses estimations, il aurait perdu 100 000 euros, dont 55 000 euros en vol de cigarettes. Il attend maintenant l’expertise de son assureur pour savoir quel sera le montant de son indemnisation. "J’ai envoyé les documents nécessaires pour ouvrir le dossier, maintenant, la balle est dans leur camp. C’est aux assureurs de répondre", explique le commerçant.

Des aides du gouvernement

Si une grande majorité des professionnels est assurée contre les incendies, le vandalisme et le vol ne sont généralement couverts qu’en option. Le gouvernement a annoncé des aides rapides. Mardi 4 juillet, France Assureurs promet d’allonger le délai de déclaration des sinistres à 30 jours, d’accélérer les indemnisations et de verser des acomptes pour les cas les plus difficiles. À Dijon (Côte-d’Or), une coiffeuse sait déjà qu’elle ne sera pas entièrement indemnisée. "Je me sens complètement démunie, je ne sais pas comment je vais faire", s’inquiète-t-elle.La Fédération des assureurs rappelle l’importance d’adresser rapidement sa déclaration de sinistres. Les cas les plus difficiles pourraient prendre plusieurs semaines à traiter.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.