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Vacances : les maîtres-nageurs sauveteurs en sous-effectif

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Vacances : les maîtres-nageurs sauveteurs en sous-effectif
Article rédigé par France 3 - T. Vyncke, E. Chevillard, Stations régionales de France 3 - France 2
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Il n’y a pas assez de surveillants ou de sauveteurs sur les plages. La situation est aggravée par les émeutes de ces derniers jours, qui mobilisent de nombreux fonctionnaires de police. Des CRS notamment, manquent à l’appel pour surveiller les plages.

Ces derniers jours, la baignade était déconseillée sur l’ensemble du littoral aquitain, en raison de forts risques de baïnes, des piscines naturelles qui se forment en bord de plage et créent des courants qui emportent au large. Les maîtres-nageurs sauveteurs étaient donc à pied d’œuvre. "Souvent les gens se disent, il n’y a pas de vague, donc c’est un endroit safe, mais en fait pas du tout, c’est là où il y a le plus de courant, et là où on est le plus sujet à se faire emporter au large", explique Matteo Lencou, maître-nageur sauveteur au Cap Ferret (Gironde). 

La situation risque d’empirer avec Paris 2024 

Une saison qui commence fort, et ça tombe mal, car partout ces maîtres-nageurs sauveteurs sont en sous-effectif. Sur certaines plages normandes, ils sont épaulés par les pompiers, mais ça ne pourra pas durer. "On a une multiplication de nos interventions, une pression opérationnelle de plus en plus forte, et qui nécessite une force de frappe", déclare le lieutenant-colonel Jean-Michel Lurton, chef d’état-major des pompiers de la Manche. Et impossible pour l’heure de faire appel aux habituels CRS, mobilisés pour contenir les émeutes urbaines des derniers jours. 

Résultat : les zones surveillées des plages et plans d’eau sont souvent amputées, que ce soit en superficie ou en horaire d’ouverture. La situation risque d’empirer l’année prochaine, quand des milliers de CRS et de pompiers seront mobilisés pour Paris 2024.  

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