Le centre-ville de Karamanemaras, en Turquie, est dévasté. Les habitants cherchent désepérément de quoi boire ou se nourrir, quitte à briser des vitres. "Il est devenu quasiment impossible de trouver à manger", déplore un habitant. Dans une supérette ravagée par le séisme, il n’y a plus d’eau, ni de pain. Le responsable peut encore proposer "un peu de légumes et de fruits". L’essence rationnée Même situation sur la route. Les files d’attente s’allongent jour et nuit devant les stations-service de la ville. La route principale où circulent les camions-citernes a été endommagée. Lorsque les habitants parviennent à trouver de l’essence, elle est rationnée à 25 litres maximum. Le séisme a transformé Karamanemaras en ville fantôme : l’électricité et le gaz ont été coupés, et des secousses se font encore ressentir.