Guerre entre le Hamas et Israël : pour un politologue franco-libanais, "les généraux" israéliens "n’accepteront pas" un cessez-le-feu
Le gouvernement de Benyamin Netanyahou a alloué plus de 100 millions de dollars supplémentaires pour les colonies en Cisjordanie. "Le soutien des colonies, c’était l’un des obstacles importants, qui ont fait échouer les accords d’Oslo. Cette insistance de la part des Israéliens de soutenir les colonies, de construire de nouvelles colonies, (…) ça produit un effet de l’huile sur le feu [avec] les Palestiniens", estime Khattar Abou Diab, politologue franco-libanais et spécialiste de l’islam et du Moyen-Orient.
La question des otages militaires
Mercredi 29 novembre, le Hamas se dit prêt à prolonger la trêve de quatre jours. "On attend l’annonce officielle. (…) Ça dépend du nombre d’otages qui restent entre les mains du Hamas et des autres groupes", décrypte Khattar Abou Diab. Pour ce spécialiste, il reste deux gros problèmes, "celui des otages militaires" et "les prisonniers palestiniens de l’autre côté".Interrogé sur un possible cessez-le-feu, le politologue répond : "Les Européens et les Etats-Unis laissent circuler cette idée. (…) On voit bien dans les conseils militaires trois tendances. Mais je pense que les généraux n’accepteront pas [un cessez-le-feu], car ils n’ont pas réalisé leur objectif de réduire le Hamas." Pour ces généraux, l’arrêt des combats serait "une défaite pour Israël".
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