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Niger : la junte militaire fait le pari de l'escalade avec la France

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Niger : la junte militaire prend le pari de l'escalade
Article rédigé par France 3 - E. Lagarde, A.-F. Lespiaut, P. Brame
France Télévisions
Au Niger, les putschistes dénoncent les accords de coopération militaire et sécuritaire avec la France. 1 500 soldats sont encore déployés dans le pays pour lutter contre les djihadistes.

Dans les rues de Niamey (Niger) dans la soirée du 3 août, des manifestants scandent des slogans anti-France. La nuit dernière, la junte a franchi un nouveau palier. Elle demande le départ des militaires français du Niger. "Face à l’attitude désinvolte et à la réaction de la France, le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) décide de dénoncer les accords de coopération dans le domaine de la sécurité et de la défense avec cet état", a déclaré le Colonel-major Amadou Abdramane, porte-parole du CNSP.

1 500 soldats français

La France n’a pas réagi officiellement. Sur le terrain, 1 500 soldats français sont déployés pour lutter contre les djihadistes au Sahel. Dans les rues de Niamey, la population soutient la décision de la junte estimant que l’armée française n’a pas réussi sa mission. Cette décision survient 24 heures après la suspension des médias français internationaux dans le pays ce que condamne le Quai d’Orsay. Si les putchistes ne se retirent pas, la CEDEAO menace d’une intervention militaire.

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