Immeubles effondrés à Marseille : le travail difficile des pompiers
Parmi les décombres, un marin pompier de Marseille (Bouches-du-Rhône) peine à se frayer un chemin au milieu des gravats qui fument encore, lundi 10 avril. "Nous faisons intervenir les chiens, ensuite les moyens humains prennent le relais là où les chiens marquent. C'est ce cycle que nous répétons", explique le capitaine de vaisseau Christophe Guillemette, marin pompier de Marseille.
Des bâtiments mitoyens instables
Depuis presque 48 heures, une centaine de pompiers se relaie rue de Tivoli. L'unité de sauvetage et de déblaiement travaille avec une grue chargée d'évacuer les gravats. "Quand on se rapproche des pièces de vie et qu'on identifie, on devient très minutieux, quitte même à stopper le travail mécanique des grues", indique un lieutenant de vaisseau de l'unité de sauvetage déblaiement.
L'explosion a soufflé la totalité de l'immeuble, le réduisant en débris minuscules et éparpillés. Autour des pompiers, les bâtiments mitoyens peuvent s'effondrer à tout moment. Des télémètres ont été installés pour savoir si un immeuble adjacent bouge.
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