Cet article date de plus d'un an.

Justice : la vie sous bracelet électronique

Publié
Durée de la vidéo : 2 min
Justice : la vie sous bracelet électronique
Article rédigé par France 2 - N.Perez, L.Campisi, E.Prigent, T.Germain, L.Le Moigne, S.Fel, S.Ripaud
France Télévisions
France 2
Deux jours après sa condamnation, Nicolas Sarkozy a réagi dans une interview pour Le Figaro affirmant être innocent. S’il est définitivement condamné, il devra porter un bracelet électronique. Mais comment est la vie sous bracelet ? Eléments de réponse.

C'est un bracelet électronique de quelques grammes, fixé à la cheville 24 heures sur 24, étanche et impossible à enlever. À la moindre tentative d’arrachage, le commissariat le plus proche est averti. Michel Neyret, ancien commissaire condamné pour corruption, a passé huit mois sous bracelet électronique, avec des horaires à respecter très sérieusement. Il faut être très rigoureux, une fois avec.

Le non-respect du port entraîne l’incarcération 

Alternative à la détention, le bracelet peut être autorisé pour des peines inférieures ou égales à un an. En France, le nombre de personnes passées sous bracelet a augmenté de 40% en 4 ans. Ils sont, aujourd’hui, 15 000. C’est le magistrat des libertés et de la détention qui fixe les modalités. C'est le rôle de Béatrice Penaud-Ducournau, qui ne le voit pas comme un traitement de faveur. “C’est une prison à même la peau, il faut beaucoup de rigueur pour respecter les horaires”, explique-t-elle. Un non-respect répété ou sans justification entraîne une incarcération immédiate, comme avec Patrick Balkany fin 2022.  

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.