Justice : la vie sous bracelet électronique
C'est un bracelet électronique de quelques grammes, fixé à la cheville 24 heures sur 24, étanche et impossible à enlever. À la moindre tentative d’arrachage, le commissariat le plus proche est averti. Michel Neyret, ancien commissaire condamné pour corruption, a passé huit mois sous bracelet électronique, avec des horaires à respecter très sérieusement. Il faut être très rigoureux, une fois avec.
Le non-respect du port entraîne l’incarcération
Alternative à la détention, le bracelet peut être autorisé pour des peines inférieures ou égales à un an. En France, le nombre de personnes passées sous bracelet a augmenté de 40% en 4 ans. Ils sont, aujourd’hui, 15 000. C’est le magistrat des libertés et de la détention qui fixe les modalités. C'est le rôle de Béatrice Penaud-Ducournau, qui ne le voit pas comme un traitement de faveur. “C’est une prison à même la peau, il faut beaucoup de rigueur pour respecter les horaires”, explique-t-elle. Un non-respect répété ou sans justification entraîne une incarcération immédiate, comme avec Patrick Balkany fin 2022.
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