Cet article date de plus de cinq ans.

Incidents du 14-Juillet : "La démocratie ce n'est pas le bordel", dit Frédéric Péchenard

Le vice-président LR du Conseil régional d'Île-de-France chargé de la sécurité, invité du "8h30 Politique" lundi 15 juillet, déplore les incidents survenus en marge des festivités du 14-Juillet et estime que depuis plusieurs mois "les Parisiens subissent la loi des 'gilets jaunes'."

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 7 min
Frédéric Péchenard, vice-président LR du Conseil régional d'Ile-de-France chargé de la sécurité, lundi 15 juillet. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Cela fait plusieurs mois que les Parisiens subissent la loi des 'gilets jaunes'. Et c'est insupportable", a déclaré Frédéric Péchenard, vice-président LR du Conseil régional d'Île-de-France chargé de la sécurité, ce lundi sur franceinfo. "La démocratie ce n'est pas le bordel", a-t-il ajouté. À Paris, "le bilan global de la nuit est de 169 arrestations", précise la préfecture de police, sans que l'on puisse distinguer ce qui relève des débordements en marge des festivités du 14-Juillet de ceux liés à la victoire algérienne.

"Le 14-Juillet c'est un temps fort de notre République, c'est la fête nationale. C'est un moment où la nation doit être regroupée derrière les forces de sécurité", a regretté Frédéric Péchenard pour qui le 14-Juillet devrait être un "moment de partage et de solidarité". 

Quant au dispositif de sécurité mis en place à Paris, "une fois de plus les forces de l'ordre ont été au rendez-vous et ont fait preuve d'un extrême sang-froid", s'est félicité le vice-président LR du Conseil régional d'Ile-de-France chargé de la sécurité. "L'intervention est extrêmement difficile car il faut être capable de cibler les méchants tout en permettant aux autres de vivre tranquillement", a expliqué Frédéric Péchenard, pour qui trouve que "globalement les choses se sont bien passées". 282 interpellations ont eu lieu dans la soirée de dimanche 14 juillet et dans la nuit de dimanche à lundi dans tout le pays (dont 169 à Paris), selon le ministère de l'Intérieur. Pour Frédéric Péchenard, les violences que connaît la France depuis ces derniers mois montrent un"recul de l'autorité de l'État".

Affaire de Rugy : "Il faut aussi faire des choses qui apparaissent morales"

"Il ne suffit plus aujourd'hui de faire les choses légales, il faut aussi faire des choses qui apparaissent morales. Surtout quand vous donnez des leçons", a jugé Frédéric Péchenard, ce lundi sur franceinfo, au sujet de l'affaire de Rugy. "On voit bien qu'il y a une rupture entre un certain nombre de Français et la classe politique, ce qui impose à la classe politique de faire particulièrement attention", a-t-il estimé. 

Le vice-président LR du Conseil régional d'Ile-de-France chargé de la sécurité s'est également dit "choqué" de constater que François de Rugy puisse demander une présomption d'innocence alors que son ex-directrice de cabinet Nicole Klein n'en a pas bénéficié. "Il n'y a pas eu d’enquête, elle a été limogée immédiatement" constate le responsable des Républicains.

Affaire libyenne : "Ceux qui accablent Nicolas Sarkozy pourraient largement balayer devant leur propre porte"

Dans un article du JDD, publié ce dimanche, un nouveau témoin, El-Mahfoud Ladib, sème le trouble dans l'affaire du présumé financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 et accable Ziad Takieddine. Frédéric Péchenard, vice-président Les Républicains de la région Île-de-France a estimé ce lundi sur franceinfo que "ceux qui accablent Nicolas Sarkozy pourraient largement balayer devant leur propre porte". Pour l'ancien chef de la police nationale "tous ceux qui ont témoigné contre Nicolas Sarkozy sont des gens qui avaient des raisons de lui en vouloir".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.