: Vidéo Affaires de Rugy : "Il ne suffit plus de faire les choses légales, il faut faire des choses qui apparaissent morales", estime le LR Frédéric Péchenard
Le vice-président Les Républicains de la région Île-de-France était l'invité de franceinfo lundi 15 juillet.
"Il ne suffit plus aujourd'hui de faire les choses légales, il faut aussi faire des choses qui apparaissent morales", a jugé sur franceinfo lundi 15 juillet Frédéric Péchenard, vice-président Les Républicains de la région Île-de-France, à propos des polémiques liées à François de Rugy. Depuis une semaine, l'ancien président de l'Assemblée national est au cœur de révélations sur des dîners fastueux et des travaux aux frais du contribuable.
Surtout quand vous donnez des leçons, il faut toujours éviter de vous faire attraper par la patrouille
Frédéric Péchenardà franceinfo
Pour Frédéric Péchenard, ces affaires prouvent qu'il existe "une rupture entre un certain nombre de Français et la classe politique, ce qui impose à la classe politique de faire particulièrement attention".
Pour autant, Frédéric Péchenard ne réclame pas la démission de François de Rugy : "Il se défend et il a le droit. Il y aura une enquête. Ça ne me choque pas que le président de l'Assemblée nationale puisse inviter des gens à dîner, ça fait partie de son boulot, estime l'ancien directeur de la Police nationale. Maintenant, s'il invite ses amis, aux frais de la République, en servant des vins fort chers et du homard - on est dans le symbole mais c'est très important - ce n'est pas normal", explique le vice-président de la région Île-de-France. Frédéric Péchenard rappelle que François de Rugy avait demandé aux députés de faire "des vrais efforts sur leur quotidien, ce sont des choses qu'il faut s'appliquer à soi-même, sinon les Français ne le comprennent pas".
Le limogeage de sa directrice de cabinet "choque"
Dans cette affaire, le responsable Les Républicains se dit surtout surpris du limogeage de Nicole Klein, la directrice de cabinet de François de Rugy. "Ce qui me choque le plus dans cette affaire, c’est que ce qu’il demande – une présomption d’innocence – il ne l’a pas eu pour sa directrice de cabinet : il n’y a pas eu d’enquête, elle a été limogée immédiatement", poursuit-il en rappelant que le ministre a renvoyé sa directrice de cabinet, mise en cause par Mediapart pour avoir conservé un logement social à Paris, alors qu'elle n'habitait plus la capitale. "Quand vous êtes un responsable, un chef, votre boulot c’est de protéger et défendre vos collaborateurs, pas de vous cacher derrière eux. Tout le monde a bien compris qu’elle [Nicole Klein] a servi de fusible, ce n’est pas très digne" conclut-il.
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