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Envoyé spécial du jeudi 19 février 2015

Publié Mis à jour
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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

"Envoyé spécial" vous propose cette semaine :
- Les boulangeries nous rouleraient-elle dans la farine avec la promesse du "fait-maison" ?
- Participes passés, mots invariables, accord de l'adjectif en genre et en nombre... et si nous avions tous besoin d'une remise à niveau en orthographe ?
- Carnet de route au Burkina Faso, où des associations sont parties en guerre contre le noma, une maladie qui ronge le visage.

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Pâtisseries : l'arrière-goût des gâteaux

En 2012, l’UFC-Que Choisir a dévoilé une enquête intitulée "Roulés dans la farine" ! En ligne de mire de l'association de consommateurs, les boulangeries et pâtisseries françaises qui vendent la promesse du "fait-maison". 

Éclairs, tartelettes, mille-feuilles ou macarons, autant de gâteaux qui donnent envie de les croquer. Mais de ces délices, quelle est la proportion réelle de produits fabriqués en usine ? Certaines boulangeries dites artisanales utilisent des fonds de tarte surgelés, d’autres font cuire des viennoiseries congelées. Il suffit de passer commande auprès des géants de l’agro-alimentaire. Les industriels proposent un catalogue allant de la livraison de matières premières (pâte à choux, meringue...) aux produits finis congelés. On trouve de tout ! Même des produits qui donnent l’illusion du fait-maison en créant de toutes pièces des irrégularités.

Le phénomène n’est évidemment pas nouveau, mais il a tendance à s’accentuer, tout en leurrant le consommateur. Pour Envoyé spécial, une équipe a enquêté sur ce phénomène grandissant. Le fait-maison est-il en danger ?  Comment expliquer le recours à des produits congelés ? Le renforcement des lois en matière de sécurité alimentaire et d’hygiène peut-il aussi expliquer ce phénomène ? Et, surtout, comment le consommateur peut-il reconnaitre du vrai fait-maison ?

Orthographe : le prix des fautes

Participes passés massacrés, accords boudés, phrases alambiquées…Trop de Français sont fâchés avec l’orthographe. Si on utilise de moins en moins la feuille et le stylo, on écrit toujours autant. Voire plus. Des écrits plus courts, mais plus nombreux. Ainsi, les courriers électroniques sont devenus le principal outil d’échange avec autrui. Alors, gare aux fautes !

Les Français feraient-ils trop confiance aux correcteurs automatiques de leur logiciel de traitement de texte ? À trop se reposer sur ces outils, 78% des Français admettent faire des fautes d’orthographe. Comble de l’ironie, ils se disent pourtant choqués quand ils reçoivent un courrier administratif comportant une erreur ou qu’ils détectent des fautes sur un site. 

Parmi les e-mails envoyés par des entreprises à leurs clients, 90% contiennent au moins une faute d'orthographe, selon une étude réalisée par TextMaster. Ce chiffre atteint même 95% lorsque l'e-mail est rédigé dans une langue étrangère. Au-delà de l’impact négatif sur l’image de l’entreprise, ces erreurs peuvent-elle occasionner un manque à gagner ? Pour les sociétés du Web, les fautes pourraient engendrer le "bad buzz", et avoir pour conséquence la perte de contrats commerciaux. Pour remédier à ce problème, de plus en plus d’universités proposent une remise à niveau. Des cours de rattrapage pour faire la paix avec les mots.

Envoyé spécial s'est penché sur le coût de ces fautes. Quels sont les enjeux pour les employeurs et leurs salariés ? Peut-on réapprendre l’orthographe une fois adulte, et à quel prix ?

Burkina Faso : la mission du sourire

En Afrique, au Burkina Faso, médecins et infirmières de l’association la Chaîne de l’espoir tentent de redonner un visage à des enfants défigurés par le noma. Cette maladie se développe dans la bouche et ronge le visage en détruisant ses tissus. Elle touche surtout les enfants de moins de 6 ans. Ses causes sont principalement le manque d’hygiène et la malnutrition. Sans traitement, la maladie aboutit dans 80% des cas à un décès. Pour les 20% restants, elle laisse de lourdes séquelles fonctionnelles et esthétiques.

Les équipes d’Envoyé spécial sont allées à la rencontre de ces personnes qui viennent en aide aux malades. Leur mission, éviter que les patients soient mis à l’écart de la communauté grâce à la chirurgie reconstructrice. 

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