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Vidéo Papa à l'école des rois méchants et des gentilles fées

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
Envoyé Spécial. Papa à l'école des méchants rois et des gentilles reines
Article rédigé par franceinfo - Hela Khamarou
France Télévisions

Francis, quinqua accompli, ne sait pas écrire sans faire de fautes d'orthographe. Des lacunes qui remontent à sa petite enfance. "Envoyé spécial" l'a suivi lors d'un stage pas comme les autres, où la grammaire devient un conte de fées. 

Ce chef d'entreprise est un autodidacte qui peut se vanter d'avoir bien réussi sa vie professionnelle. Pourtant, une souffrance le suit depuis l'enfance : ne pas savoir écrire sans faire de fautes. Un véritable traumatisme qui l'éloigne de sa fille, car il a dû reléguer la supervision des devoirs à sa femme. 

Pour ne plus être hanté par les participes passés et les accords en genre et en nombre, Francis a décidé de suivre une formation pas comme les autres. Dans cette école un peu spéciale, l'apprentissage de l'orthographe, de la grammaire et de la syntaxe ne se fait pas derrière un bureau, stylo à la main, mais de façon ludique.

Apprendre avec les gestes

Debout sur une chaise, il va tenter de s'approprier la langue française. Les auxiliaires "être" et "avoir" vont se transformer en rois gentil et méchant. Des escabeaux servent de frontière entre le verbe et son complément afin d'apprendre à conjuguer. Tout un système étonnant, où la gestuelle et le corps entrent en pratique. Une manière plus "physique" et moins abstraite de manipuler les mots. On se débarrasse des règles de grammaire apprises par cœur et on joue avec la langue de Molière. 

"Ça me parle, c'est manuel, c'est physique, ça me permet d'assimiler autrement", explique Francis. Cette méthode est-elle réellement efficace ? Une formation expresse de 48 heures peut-elle réparer toutes les lacunes de cet homme d'affaires ?  

Depuis ce retour en classe, Francis ne rechigne plus à superviser les devoirs de sa fille, épreuve qui le tétanisait il y a encore quelques jours. "D'habitude, tu ne voulais jamais faire les devoirs avec moi, et c'est toujours maman qui les faisait", raconte sa fille Anna. "Maintenant, il les fait avec moi, parce qu'il sait mieux le français." Une victoire sur les mots qu'il célèbre aujourd'hui en famille. 

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