Russie : une élection qui s'annonce sans surprise
L'affrontement diplomatique à distance entre la Grande-Bretagne et la Russie ne nuira en rien à l’élection présidentielle russe, de ce dimanche 18 mars. L'homme fort du pays, Vladimir Poutine, est quasiment assuré d'être réélu pour un quatrième mandat.
Un stade comble pour un sacre déjà annoncé : le tsar Poutine est en route pour un quatrième mandat. Autour de 70% des voix au premier tour lui sont promises. Alors le discours se réduit à seulement quelques minutes d'allocution, tant il apparait inutile de multiplier les promesses de campagne. "Existe-t-il d'autres choix ?", évoque ce citoyen russe. Avant de poursuivre : "les autres candidats n'ont aucune expérience de la façon dont on dirige l'État".
Une opposition variée
Vieux routier d'extrême-droite, ex-star de la télé ou encore nouvelle figure du communisme : quel que soit leur profil, les autres prétendants peinent à exister. Pourtant, la Russie ne se porte pas bien. L'économie est à la peine, les salaires ont chuté et les inégalités sont criantes. C'est le crédo du candidat du Parti communiste, Pavel Groudinine. Plus sérieux candidat de Poutine, cet homme d'affaires porte un programme social démocrate. "Le pouvoir actuel devrait avoir honte. Nous sommes le pays le plus riche du monde, avec la population la plus pauvre. C'est encore pire qu'il y a cent ans", expliquait-il.
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