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Rébellion de Wagner : des questions après le coup de force avorté

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 4 min
Rébellion en Russie : des questions après le coup de force avorté
Article rédigé par France 3 - T. de Barbeyrac, A. Hanquet, M. Khiat, J-M. Mier, A. Delcourt, B. Beauvalet
France Télévisions
France 3
Après le coup de force avorté en Russie, le calme est revenu à Moscou, lundi 26 juin. Quelle est la situation sur place ? Quelles sont les conséquences de cette rébellion ? Éléments de réponse.

"En Russie, le clame est complètement revenu. Ici, à Moscou, le régime antiterroriste a été levé. Les blindés autour de la ville ont disparu. Quand on parle aux Russes, ils nous disent : ‘Tout va bien. Tout va très bien. C’est terminé.’ […] Certains manient l’ironie en disant qu’il ne s’est rien passé du tout ", explique le journaliste Luc Lacroix, en direct de la capitale russe, lundi 26 juin. 

Vladimir Poutine s'exprime dans une vidéo, sans mentionner Wagner

À Moscou, la frayeur du week-end semble disparue. Il reste quelques voitures de police, mais les habitants flânent l’air de rien. Mais ces 24 heures d’insurrection ont-elles laissé des traces ? Lundi matin, Vladimir Poutine est apparu sur une vidéo, sans prononcer un mot sur les événements. Son avenir en Russie semble peu compromis. Samedi 24 juin, tous les cercles du pouvoir lui sont restés loyaux.

Samedi soir, le convoi de Wagner s’est arrêté à 200 km de Moscou, à la suite d’un accord avec le Kremlin. Le groupe Wagner va continuer ses actions en Afrique, permettant à la Russie d’étendre son pouvoir. Lundi soir, Evguéni Prigojine a justifié son raid. Il a pris soin de dire qu’il ne visait pas Poutine. 

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