Guerre entre le Hamas et Israël : dix députés français découvrent les stigmates de l’attaque
C’est par la visite de containers réfrigérés que commence la visite des parlementaires français. Alignés, les uns contre les autres, à l’intérieur, sont entreposés des corps par dizaines. Toutes ces dépouilles attendent d’être identifiées pour être rendues à leurs proches. Seulement, la plupart des cadavres sont mutilés ou calcinés. Cet amoncellement de corps frappe les parlementaires. "Ce qu’on entend depuis ce matin, c’est abominable", regrette Benjamin Haddad, député Renaissance.
Visite d’un kibboutz dévasté
Les députés sont ensuite emmenés à Kfar Aza, l’un des premiers kibboutz attaqués par les combattants du Hamas. Il se trouve à moins de deux kilomètres de la bande de Gaza. Les tirs entre Tsahal et le Hamas sont proches. Moshe Sadia, commandant de l’armée israélienne, témoigne devant eux. Il était parmi les premiers soldats arrivés sur place après l’attaque du Hamas. Chaque maison, chaque mur porte les traces de la violence de l’attaque. En quelques minutes, la vie d’une centaine d’habitants du kibboutz s’est arrêtée le 7 octobre dernier. Face à l’horreur, les parlementaires présents sur place regrettent l’absence de représentant de La France insoumise. Les députés poursuivront leur visite par une rencontre avec le président d’Israël.
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