Corée du Nord : Kim Jung-Un ouvre les portes de son pays
Kim Jung-Un, le leader de la Corée du Nord multiplie les signes d'ouvertures et recevait des journalistes du monde entier pour les 70 ans du régime.
Pyongyang (Corée du Nord) est une des villes les plus fermées au monde, dans un des pays les plus secrets du monde. Il n'y a ni téléphone portable ni Internet. Les journalistes invités par le régime pour les 70 ans de son instauration sont en permanence accompagnés par des officiels. Ils sont autorisés à faire des courses en taxi et découvrent le nouveau tramway et des gratte-ciels récemment sortis de terre. Selon la banque centrale sud-coréenne, la croissance de la Corée du Nord serait de 3,5% en 2017.
La dévotion pour la dynastie des Kim est inconditionnelle
Le régime assure miser sur l'autosuffisance et tient à le montrer en emmenant ses visiteurs dans une usine de soie. "Tout est fait et produit ici, les matières premières et l'électricité viennent de Corée du Nord", témoigne Ri Yong Chun, le chef ingénieur. D'autres usines, elles, sont fermées à cause des sanctions. Pour un salaire de 40 € par mois, le personnel est logé sur le site même de l'usine gratuitement. Les journalistes visitent un appartement, sans effets personnels, mais impossible de savoir si c'est un appartement témoin. La dévotion pour la dynastie des Kim est inconditionnelle. L’image que le gouvernement veut donner en acceptant les caméras est celle d'un pays où les travailleurs sont heureux. Le discours guerrier et antiaméricain a lui été effacé.
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