Vidéo Trafic de drogue à Marseille : une équipe de France 2 a pu filmer un point de deal

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Le trafic de drogue est au cœur d'une guerre des gangs qui a fait près de 50 morts en 2023 à Marseille (Bouches-du-Rhône). Les journalistes de "Complément d'enquête" sont parvenus à filmer un point de deal. Reportage.
Marseille : rencontre avec les petites mains du trafic de drogue Le trafic de drogue est au cœur d'une guerre des gangs qui a fait près de 50 morts en 2023 à Marseille (Bouches-du-Rhône). Les journalistes de "Complément d'enquête" sont parvenus à filmer un point de deal. Reportage. (France 2)
Article rédigé par France 2 - L.Melkonian, J.Pichot, M.Krouk, J.-B.Robert
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Le trafic de drogue est au cœur d'une guerre des gangs qui a fait près de 50 morts en 2023 à Marseille (Bouches-du-Rhône). Les journalistes de "Complément d'enquête" sont parvenus à filmer un point de deal.

Le point de vente est caché au milieu des barres d'immeubles dans le quartier de la Maison Blanche, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Après des semaines de négociations, les équipes de France Télévisions ont été autorisées à le filmer. Un des plus gros points de deal locaux est installé dans les quartiers nord de la ville. Il change place tous les trois jours.

Les guetteurs sont présents sur les lieux tous les soirs. On peut les entendre crier lorsque la police n'est pas loin. "On ne va pas travailler pendant quelques secondes, le temps que la police s'éloigne", confie l'un d'eux.  

Environ 40 000 euros générés par jour 

Le portier contrôle tous les clients à leur arrivée, "pour être sûr que ce n'est pas un policier en civil", explique un homme. Ce seul point de deal génère 40 000 euros chaque jour au réseau. "On se connaît tous ici", assure le gérant. Une dizaine de petites mains, âgées de 15 à 25 ans, sont sous ses ordres. Un ravitailleur de 20 ans affirme gérer les stocks de drogue de point de vente depuis l'âge de 13 ans.

Pour l'heure, ce point de deal n'a pas été démantelé, alors qu'Emmanuel Macron a effectué mardi une visite surprise à Marseille pour y défendre la politique de lutte contre les trafics du gouvernement.

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