Viticulture : crise sans précédent dans le Bordelais
C’est un déchirement. À Saint-André-du-Bois en Gironde, cette viticultrice, écrasée par les dettes, pense à arracher ses vignes. Comme des centaines d’autres vignerons bordelais, elle espère ainsi toucher une aide de l’Europe, de l’État ou de la région. Frappée de plein fouet par la crise viticole, Aurore Castagnet doit renoncer à exploiter ses vignes, plantées par ses grands-parents. Elle est membre d’un collectif qui réclame un plan d’aide pour la viticulture bordelaise.
Des ventes à perte
Tous les jours, Didier Cousineey, porte-parole du collectif "Viticulteurs33", reçoit de nombreux appels de détresse. "C’est un plan social qu’on demande pour la viticulture", résume-t-il. À Bordeaux, le vin se vend moins bien, à tel point que depuis près de deux ans, Aurore Castagnet perd de l’argent tous les mois. C’est une crise sans précédent pour le secteur. En 60 ans, notre consommation a été divisée par trois. À Bordeaux, un quart des exploitants ne parvient plus à vivre de son travail. En décembre dernier, ils étaient 1 200 à manifester, pour réclamer une aide financière.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.