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Tabagisme : les arômes des cigarettes électroniques en débat

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Tabagisme : les arômes des cigarettes électroniques en débat
Article rédigé par France 3 - C. Sinz, F. Griffond, K. Toufik, M. Barrois, A. Rémond, A. Delcourt, C. Krauskopff, Florence Griffond, Mathias Barrois, K. Toufik, A. Rémond, A. Delcourt
France Télévisions
Marshmallow, chocolat, vanille, fruits… Les arômes rendent les cigarettes électroniques jetables, ou puffs, attirantes pour les jeunes. Mais elles contiennent aussi de la nicotine, ce que dénoncent des associations et experts qui veulent faire interdire les arômes.

Elles sont presque un accessoire à la mode dans les mains des jeunes : les puffs, des vapoteuses jetables aux goûts variés, empaquetées dans des emballages aux couleurs vives, ont tout pour les attirer. Certains tentent même de les acheter dans des bureaux de tabac, où la vente est interdite aux mineurs. "Il y en a qui essaient d’acheter mais on demande la pièce d’identité quand il y a un doute", explique Stéphane Guégan, buraliste à Paris.  

Une véritable addiction 

 

Mais selon une association, 84 % des buralistes chercheraient à attirer les jeunes consommateurs. Des influenceurs les ciblent aussi sur les réseaux sociaux. Séduits, des collégiens deviennent accros. Pour le médecin Loïc Josseran, président de l’Alliance contre le tabac, le dosage de 0,9 % de nicotine qui apparaît sur le paquet équivaut à "quasiment à un à deux paquets de cigarettes en termes de nicotine. On retrouve aussi l’addiction au geste". Le Comité national contre le tabagisme demande l’interdiction des arômes autres que le tabac. 

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