Le préfet de Mayotte affirme, lundi 24 avril au soir, qu’il n’arrêtera pas les opérations, malgré les difficultés qui s’accumulent. Le point avec Matthieu Boisseau, envoyé spécial de France Télévisions à Mamoudzou.
"1 000 logements insalubres et illégaux pourraient être détruits au cours des prochaines semaines. Nous nous sommes rendus, cet après-midi, dans l’un des bidonvilles qui pourraient être l’un des premiers à être démantelés. Il était quasiment désert, beaucoup d’habitants sont déjà partis, notamment les migrants clandestins, sans papiers, de peur d’être arrêtés puis expulsés", rapporte Matthieu Boisseau, en direct de Mamoudzou à Mayotte.
Le port d'Anjouan fermé pendant trois jours
En ce qui concerne les expulsions, "les autorités françaises doivent composer avec l’opposition du gouvernement des Comores. L’archipel ne veut pas accueillir plus de ressortissants expulsés qu’il ne le fait en temps normal, à tel point que le port d’Anjouan a déclaré aujourd’hui qu’il était fermé pendant trois jours, officiellement pour des travaux", relate Matthieu Boisseau. L’explication n’a pas convaincu côté français. "Il est donc pour l’instant impossible d’éloigner par la mer des migrants clandestins vers les Comores", conclut le journaliste.
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