Sécurité : le gouvernement promet de retrouver et de punir les auteurs de fausses alertes à la bombe
Un peu avant 9 heures, dans la matinée du jeudi 19 octobre, la sonnerie d'un lycée de Rennes (Ille-et-Vilaine) a retenti en continu. Une alerte à la bombe a été donnée, et l'établissement a dû être évacué. Après avoir été mis à l'abri dans un parc à proximité, les élèves ont été invités à rentrer chez eux, en espérant une reprise des cours dans la journée. Ce type d'alerte se compte par centaines partout sur le territoire et en outre-mer. Aéroports, musées, monuments... Aucun établissement n'est épargné.
Les auteurs risquent deux ans de prison
Les évacuations sont ordonnées à la suite de menaces reçues le plus souvent sur Internet ou par téléphone. De fausses alertes prises très au sérieux par les autorités. "Ces petits plaisantins, ces petits guignols, qui s'amusent avec ces menaces, fausses en l'occurrence, seront retrouvés et punis", a assuré Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice. Plusieurs enquêtes ont déjà été ouvertes pour retrouver les auteurs. Des investigations qui peuvent être longues et complexes. Les auteurs de fausses alertes encourent deux ans de prison et 30 000 euros d'amende.
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