Guerre entre le Hamas et Israël : il y a "certainement" des "risques" d'embrasement du conflit en Cisjordanie, prévient le politologue Ziad Majed

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Invité du 19/20 info, jeudi 19 octobre, Ziad Majed, chercheur et politologue spécialiste du Moyen-Orient, revient sur le risque d'embrasement en Cisjordanie avec le conflit entre Israël et le Hamas, alors que des manifestations pro-palestiniennes ont lieu dans le pays.
Guerre entre le Hamas et Israël : Il y a "certainement" des "risques" d'embrasement du conflit en Cisjordanie, prévient le politologue Ziad Majed Invité du 19/20 info, jeudi 19 octobre, Ziad Majed, chercheur et politologue spécialiste du Moyen-Orient, revient sur le risque d'embrasement en Cisjordanie avec le conflit entre Israël et le Hamas, alors que des manifestations pro-palestiniennes ont lieu dans le pays. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - S. Chironi, G. Bornstein
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Invité du 19/20 info, jeudi 19 octobre, Ziad Majed, chercheur et politologue spécialiste du Moyen-Orient, revient sur le risque d'embrasement en Cisjordanie avec le conflit entre Israël et le Hamas, alors que des manifestations pro-palestiniennes ont lieu dans le pays.

Les manifestations pro-palestiniennes se multiplient en Cisjordanie, en réaction au conflit entre Israël et le Hamas. Y a-t-il un risque d'embrasement dans le pays ? "Oui certainement, il y a des risques", affirme Ziad Majed, invité du 19/20 info, jeudi 19 octobre. "Certainement, s'il y a une invasion terrestre israélienne de la bande de Gaza, on peut s'attendre à une intensité encore plus forte de la violence et des clashs en Cisjordanie", ajoute le chercheur et politologue spécialiste du Moyen-Orient.

Un soutien au Hamas à nuancer, selon le politologue

Ziad Majed revient ensuite sur le soutien de la population palestinienne de Cisjordanie au Hamas, estimant que, du fait de "l'effondrement de l'Autorité palestinienne, la mort du processus du paix, (...) le siège de Gaza en place depuis 2007", "il peut y avoir une certaine sympathie avec le Hamas en tant que mouvement qui continue à lutter militairement". "Mais cela ne veut pas dire du tout qu'il est majoritaire. Il a une base sociale, mais je pense qu'une grande partie des Palestiniens, qui sont attachés à leur libération nationale, ne soutiennent pas nécessairement, ni idéologiquement ni politiquement, le Hamas", ajoute-t-il.

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