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Guerre entre le Hamas et Israël : à la frontière entre l'État hébreu et le Liban, la crainte de l'ouverture d'un second front

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La ville israélienne de Kiryat Shmona, située à moins de 3 km du Liban, a pris des allures de ville fantôme. Les habitants fuient dans la crainte de l'ouverture d'un second front à la frontière entre Israël et le Liban, après l'attaque du Hamas contre l'État hébreu le 7 octobre.
Guerre entre le Hamas et Israël : à la frontière entre l'État hébreu et le Liban, la crainte de l'ouverture d'un second front La ville israélienne de Kiryat Shmona, située à moins de 3 km du Liban, a pris des allures de ville fantôme. Les habitants fuient dans la crainte de l'ouverture d'un second front à la frontière entre Israël et le Liban, après l'attaque du Hamas contre l'État hébreu le 7 octobre. (franceinfo)
Article rédigé par France 2
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La ville israélienne de Kiryat Shmona, située à moins de 3 km du Liban, a pris des allures de ville fantôme. Les habitants fuient dans la crainte de l'ouverture d'un second front à la frontière entre Israël et le Liban, après l'attaque du Hamas contre l'État hébreu le 7 octobre.

Sur la route qui mène à l'extrême-nord israélien, des centaines de voitures ont été garées à la hâte, sans date de retour. Ce sont celles de réservistes mobilisés parmi les 300 000 appelés à rejoindre les rangs de Tsahal après l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre. Kiryat Shmona, une localité située à moins de 3 km du Liban, a pris des allures de ville fantôme.

Un maire en gilet pare-balles

Dans un abri qui fait office de salle de commande pour l'administration en période de crise, le maire de la ville reçoit les équipes de France 24 en gilet pare-balles. "En temps normal, la ville compte 24 000 habitants. Aujourd'hui, avec ce qui se passe, avec l'histoire de cette ville qui, depuis 36 ans maintenant, subit des attaques constantes de missiles et des infiltrations de terroristes lorsque les tensions montent dans le Nord, les habitants qui le peuvent prennent leurs familles et leurs biens et fuient vers un endroit plus sûr", explique Avichai Stern. Le maire montre les stigmates d'un tir du Hezbollah libanais datant de 1999. Des cicatrices laissées volontairement, comme autant de rappels que cette frontière ne connaîtra pas de répit. 

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