Élections européennes : la campagne se durcit, à quatre semaines du scrutin
À quatre semaines du scrutin, la campagne pour les élections européennes s'accélère. Dimanche 12 mai au matin, Raphaël Glucksmann (Place publique - PS) a confirmé, s'il le fallait, la fin de la Nupes. Contestant la réforme des retraites, il ne veut pas d'un départ à 60 ans comme le programme de la coalition de gauche le proposait. "Un nouveau Macron est servi au PS", a commenté le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon.
La liste Renaissance en difficulté
Le candidat PS a également regretté de ne pas pouvoir participer au débat organisé le 23 mai prochain entre Jordan Bardella (RN) et le Premier ministre Gabriel Attal. "Est-ce que vous trouvez normal que notre liste, qui est à touche-touche, selon tous les sondages, avec la liste des macronistes de Valérie Hayer, soit exclue de ce débat ?", a-t-il interrogé. La candidate de la majorité mise quant à elle sur une rhétorique pro-européenne, mais peine à emballer sa campagne. Le RN reste largement favori, tandis que les Insoumis, de leur côté, connaissent une dynamique plutôt positive depuis fin avril.
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