Solidarité : le développement des grainothèques en France
“Mon idée pour la France est d’avoir créé cette grainothèque dans une ancienne cabine téléphonique, pour que les gens puissent échanger gratuitement les graines”, explique Éric, agent de maintenance. Cette année, il a décidé de partager ses semences, il les dépose au centre du village. Ici, chacun peut déposer ses graines, et en prendre d’autres en échange. Tout est gratuit, c’est le principe de la grainothèque. Il y a six mois, il a eu l’idée de transformer la cabine téléphonique en un lieu de partage. Les habitants d’Escot (Pyrénées-Atlantiques) ont fini par se prendre au jeu. La grainothèque est devenue incontournable et attire les jardiniers en herbe de toute la vallée. Elles ont aussi commencé à germer en ville alors que l’objectif est de favoriser les graines locales. En France, il en existe près de 800.
Partager ses parcelles pour produire
On peut aussi partager sa récolte, “c’est le but des applications qui permettent de partager. Sur des sites comme Leaf ou Potiron, on peut acheter des fruits et légumes des jardiniers amateurs près de chez vous”, précise Valérie Heurtel. Enfin, il y a plein de propriétaires de terrains qui cherchent des bras pour entretenir leurs parcelles. “Plutôt de payer un loyer, on peut partager la récolte”, note la journaliste. D'autres villes donnent, elles, un coup de pouce pour jardiner sans produits chimiques. Au mois de mai, à Caen (Calvados), la mairie distribue des œufs de coccinelles, car une larve avale 70 pucerons par jour.
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