Élevage : dans les Alpes-Maritimes, l’heure de la transhumance a sonné
Dimanche 21 mai, avant le grand départ, des moutons broutent des dernières branches de thym à Saint-Vallier-de-Thiey (Alpes-Maritimes). C’est le premier jour de transhumance pour le troupeau de Bernard Bruno. L’un des derniers éleveurs d’ovins des Alpes-Maritimes à la réaliser entièrement à pied. Ce voyage inhabituel commence sur la route départementale. "C’est formidable, c’est hors du temps. Ça existe encore, tant mieux", se réjouit un automobiliste.
Une sensibilisation des habitants
Le pastoralisme perdure dans le haut pays grassois. Pour le faire savoir, les 2 000 bêtes du cheptel vont faire une pause le temps d’une après-midi au cœur du village. Bernard Bruno va reprendre le chemin des estives avec le sentiment d’avoir fait passer son message. "C’est pour qu’ils s’aperçoivent qu’on est encore là. C’est naturel, c’est là, près de chez vous", explique l’éleveur. Ses bêtes vont passer l’été à quelques kilomètres près de Roure (Alpes-Maritimes). Elles y resteront jusqu’à la mi-octobre, avant de prendre le chemin du retour.
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