Mobilisation contre la réforme des retraites : plusieurs opérations partout en France
Lundi 20 mars, les opposants à la réforme des retraites ont fait entendre leur mécontentement partout en France. À la garde de Lyon, à Paris, des manifestants ont envahi les voies. Même scénario à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) où le trafic a été perturbé pendant une heure. "La lutte doit s'amplifier, la grève doit se généraliser", argue un syndicaliste devant le mouvement. À Rennes (Ille-et-Vilaine), le mot d'ordre était "opération ville morte". L'un des accès à la ville a été bloqué et un barrage démonté manu-militari par les forces de l'ordre. Après une heure d'attente, la circulation a repris.
L'université Paris-Tolbiac bloquée par les étudiants
Près du Havre, dans la plus grande raffinerie de France, à Gonfreville-L'Orcher (Seine-Maritime), la grève a été reconduite jusqu'au vendredi 24 mars. "On appelle l'ensemble des travailleurs, la jeunesse, à entrer dans une grève la plus massive possible pour faire reculer le gouvernement sur ce projet de réforme", a témoigné Alexis Antonioli, secrétaire général CGT à TotalÉnergies. À l'université Paris-Tobiac, 200 à 300 étudiants occupent les lieux depuis la matinée. "Le but de l'occupation, c'est de mettre un rapport de force vis-à-vis de la présidence, vis-à-vis du gouvernement, d'affirmer nos positions et de défendre les droits des étudiants contre la réforme des retraites qu'on trouve injuste", témoigne Yuna Le Gall, vice-présidente Unef Paris 1.
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