Cet article date de plus d'un an.

Impôts : vers une baisse pour les classes moyennes ?

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
Impôts : vers une baisse pour les classes moyennes ?
Article rédigé par France 2 - P.-L. Monnier, C. Tixier, S. Thiebaut, O. Gargette, N. Leydier, M. Le Rue
France Télévisions
France 2
Pour tourner au plus vite la lourde page des retraites, le président de la République a annoncé dans le journal L’Opinion, lundi 15 mai, souhaiter baisser les impôts des classes moyennes. Mais est-ce réalisable ?

La promesse présidentielle est belle, baisser les impôts pour les classes moyennes. Mais la mise en place semble bien plus compliquée. Aujourd’hui, un célibataire qui gagne 1 500 euros nets par mois paye 178 euros d’impôts sur le revenu par an. Pour 2 000 euros de salaire, cela passe à 1 090 euros par an et cela monte jusqu’à 2 147 euros pour 2 500 euros par an. L’idée pourrait être d’adoucir l'entrée dans l'impôt. “Il y a plusieurs possibilités qui existent : faire évoluer les seuils, baisser le taux d’imposition sur certaines tranches”, explique Gabriel Attal, ministre de l'Action et des Comptes publics.

Un message inexplicable au vu de la situation économique

L'impôt sur le revenu est calculé par tranches et le gouvernement pourrait être tenté de baisser le taux actuellement à 11 %. Sinon, il pourrait ajouter une tranche supplémentaire, mais cette mesure pourrait aussi bénéficier à des personnes ayant des revenus supérieurs. Pour augmenter le pouvoir d’achat de la classe moyenne, le gouvernement pourrait aussi faire grimper le salaire net en jouant avec les cotisations salariales. “Un message que l’on peut comprendre politiquement, mais qui n'est pas forcément explicable en ce moment”, en période de faible croissance, selon Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste de BDO France. Après la crise des Gilets jaunes, le gouvernement avait déjà baissé les impôts.

Parmi nos sources 

Direction générale des Finances publiques (DGFIP)

Mathieu Plane

Anne-Sophie Alsif

Liste non exhaustive

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.