Les agriculteurs en route vers le marché de Rungis contournent les barrages des forces de l'ordre

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Colère des agriculteurs : un barrage policier sur l'autoroute contourné par les agriculteurs en route pour Rungis
Article rédigé par France 2 - C.Vérove, A.Brignoli, E.Samuel, A.Morel, B.Le Mestre, J.Fantauzzo
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Le convoi, initié par la Coordination rurale, a notamment détruit une glissière pour poursuivre sa route malgré la présence de la gendarmerie.

Le convoi d'agriculteurs, parti d'Agen (Lot-et-Garonne) dans l'objectif de bloquer le marché de Rungis (Val-de-Marne) à l'initiative de la Coordination rurale, a fait face pour la première fois aux forces de l'ordre, mardi 30 janvier. Bloqués par des véhicules de gendarmerie sur l'autoroute A20 en Haute-Vienne, peu après avoir repris leur avancée mardi matin, les tracteurs ont détruit une glissière pour contourner le barrage et poursuivre leur route sur une ancienne nationale.

De retour sur l'autoroute, dans l'Indre, certains de ces agriculteurs en colère ont eu un échange tendu avec le préfet du département, devant les caméras. "On ne va rien lâcher, on va y aller", assure à France 2 un éleveur porcin, qui fait partie des 200 membres du cortège, qui poursuit sa route sous la surveillance aérienne des forces de l'ordre.

Le projet d'un blocus du plus grand marché de France ne fait pas l'unanimité au sein même du mouvement. "Nous ne bloquerons pas Rungis", a martelé sur franceinfo Franck Laborde, membre du bureau de la FNSEA, le principal syndicat du secteur, rival de la Coordination rurale. "Notre objectif n'est pas de priver Paris, de priver la France d'alimentation", a-t-il assuré. Le syndicat se concentre sur le blocage d'axes routiers autour de plusieurs grandes villes, dont Paris et Toulouse.

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