Colère des agriculteurs : la filière des transports routiers perturbée
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Dans un supermarché à Valence (Drôme), les rayons sont vides après des mouvements de contestation des agriculteurs. Des notes d'information mentionnent des pénuries de livraison qui touchent l'alimentaire, les plats transformés et les produits frais. À Rungis (Val-de-Marne), mardi 30 janvier, les professionnels se montrent inquiets. Partout en France, des camions ont été bloqués au bord des routes.
Le trajet est plus long et plus cher
Pour livrer, certains chauffeurs s'aventurent loin des grands axes. "Au bureau, ils nous informent sur des routes qui sont accessibles ou pas", indique Jean-François Planet, chauffeur routier. Dans une entreprise de transports, les camions sont suivis pour mieux les guider. Au-delà des problèmes de livraison, le coût du trajet, plus long, est aussi plus cher. "Lyon-Marseille, d'habitude on est aux alentours de 8 heures, aujourd'hui on est à 12 heures", explique Jean-Luc Bres, transporteur routier et président de la FNTR de la Drôme.
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