Colère des agriculteurs : de premières tensions avec les forces de l’ordre

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Colère des agriculteurs : de premières tensions avec les forces de l’ordre
Article rédigé par France 2 - C. Vérove, K. Prévost, Y. Madec, A. Boutet, E. Samuel, R. Mathé, V. Bouffartigue, M. Diawara, S. Guillemot, P. Aubert, B. Bervas
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Le face-à-face se tend entre les agriculteurs et les forces de l’ordre. Près d’une centaine de manifestants ont été interpellés près de Rungis, mercredi 31 janvier. Le gouvernement a fixé des limites et a déployé des blindés.

Depuis trois jours, c’était leur objectif : entrer dans le marché de Rungis (Val-de-Marne). Après avoir abandonné leurs tracteurs, les agriculteurs ont avancé à pied pour faire reculer les forces de l’ordre, mercredi 31 janvier. 79 personnes ont été interpellées. Parmi elles, des leaders du mouvement. Aucun blocage effectif de Rungis n’a eu lieu, mais pour ces agriculteurs, la victoire est symbolique. "On est rentrés à Rugis, et c’est mission accomplie pour nous", se réjouit Thomas Hegarty, président de la Coordination rurale de Haute-Vienne.

Toujours une centaine de blocages

Sur l’autoroute A1 menant à Paris, les tracteurs ont fait face aux blindés. Agriculteurs et forces de l’ordre se sont défiés toute la journée. Le ministère de l’Intérieur a ordonné des renforts de blindés dans plusieurs départements, afin d'arrêter la progression des convois de manifestants vers la capitale. Les barrages ont parfois été contournés à la force des tracteurs, ou à travers champs. Dans la soirée, les manifestants maintiennent une centaine de blocages. Tous les axes autoroutiers autour de Lyon (Rhône) sont notamment coupés.

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