Vrai ou faux La débureaucratisation et la suppression des comités, une réelle économie ?

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La débureaucratisation et la suppression des comités, une réelle économie ?
Article rédigé par France 2 - L. Beaujour, C. Gillard, M. Subra-Gomez, V. Stoquer, J. Delage, X. Lepetit, S. Gravelaine
France Télévisions
Gabriel Attal a insisté sur sa volonté de débureaucratiser, mardi 30 janvier. Une mesure, la suppression des comités qui ne se sont pas réunis depuis 12 mois, symbolise sa démarche. Sont-ils si nombreux ?

Dans sa déclaration de politique générale, Gabriel Attal veut débureaucratiser la France afin de faire des économies. "Tous les comités ou autre qui ne se sont pas réunis ces 12 derniers mois seront supprimés", a-t-il déclaré. France Télévisions a analysé la liste des plus de 300 instances rattachées aux différents ministères. Les données les plus récentes concernent l’année 2022. 35 comités ne se sont pas réunis cette année-là. 

Seuls deux comités ont généré des dépenses 

Les supprimer permettrait-il vraiment de faire des économies importantes ? L’immense majorité des comités qui ne se sont pas réunis en 2022 n’ont entraîné aucun coût de fonctionnement. D’après le projet de loi de finances, seuls deux d’entre eux ont généré des dépenses. Par exemple, l’Observatoire National de la Politique de la Ville indique 52 000 euros de frais. Selon l’Observatoire, ce montant est dû à des frais de publication, maquettage et diffusion des rapports, et la maintenance des sites internet.

Certains comités ne se sont donc pas réunis une seule fois en 2022, c’est vrai. Pour autant, l’absence de réunions ne signifie pas forcément qu’aucun travail n’a été réalisé. 

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