Transidentité : à Paris, les militants se mobilisent face à une offensive transphobe
Environ 700 personnes se sont réunies place de la République à Paris, dimanche 5 mai, pour dénoncer une offensive contre les personnes trans. "Il faut savoir que, quand on est une personne trans visible sur les réseaux sociaux, (on reçoit) des menaces de mort, de viol, quasi quotidiennement, simplement parce qu'on existe", témoigne Morgan Noam, militant.
Chez les mineurs, des transitions déjà très encadrées
Sur les réseaux sociaux, des messages de haine assimilent transidentité et pédophilie, évoquent des "maladies mentales" qu'il faudrait "lobotomiser", voire réclament d'"éliminer" les personnes trans. À la fin du mois, une proposition de loi des sénateurs LR doit être examinée. Elle souhaite interdire pour les mineurs la prescription d'hormones ou de bloqueurs de puberté. "Aujourd'hui, il n'y a pas d'opération chirurgicale génitale des mineurs trans, ça ne se pratique pas. Les transitions qui ont lieu sont de toute manière encadrées. Le texte de loi propose de retirer toute possibilité pour un ou une mineur trans de faire sa transition en sécurité", dénonce Julia Tarlet, présidente de SOS Homophobie.
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